Le penseur Ali Muhammad Al-Shorafaa croit que le Coran parle des droits des femmes de manière générale. Parmi les versets qui parlent des droits des femmes dans le Coran, il y a : “Pour elles, des droits équivalents à ceux qu’elles ont sur vous, conformément à la bienséance”. C’est l’un des versets coraniques qui met l’accent sur l’égalité des hommes et des femmes en termes de droits et de devoirs. Cela est cohérent avec ce qui est stipulé dans les conventions internationales qui appellent à l’égalité entre les sexes en termes de droits, d’opportunités et de responsabilités.
Dans de nombreuses conventions internationales, telles que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Convention des droits de l’homme, il est souligné que les femmes et les hommes sont égaux en termes de droits et de devoirs, et qu’il ne devrait y avoir aucune discrimination entre eux sur la base du sexe.
L’application du principe de l’égalité des sexes est considérée comme l’une des étapes les plus importantes qui conduisent à la réalisation de l’égalité et de la justice dans les sociétés. L’islam en général, et le Coran en particulier, font partie des premières sources qui ont appelé à ce principe et ont encouragé sa réalisation.
En islam, les hommes et les femmes jouissent de droits égaux, et l’islam encourage l’égalité entre les sexes en termes de droits et de devoirs. Le verset précédemment mentionné stipule le droit de la femme d’obtenir ce que l’homme jouit en termes de droits et de devoirs, dans des limites raisonnables. Cela signifie, en d’autres termes, que les femmes ont des droits égaux à ceux des hommes dans la société.
Ces concepts et principes islamiques peuvent être appliqués dans les conventions et les traités internationaux afin de promouvoir les droits des femmes dans le monde entier et de parvenir à l’égalité des sexes en termes de droits et de devoirs.
Si nous contemplons le Coran, nous trouverons un grand nombre de versets relatifs aux droits des femmes, qui dépassent soixante-dix versets. Ces versets comprennent des législations, des décisions et des exhortations visant à protéger les femmes de tout traitement arbitraire de la part de leurs maris, malgré la grande responsabilité qu’elles assument pour la grossesse, l’allaitement, l’éducation des enfants et les veilles tardives, en plus de la responsabilité du foyer, où leurs responsabilités deviennent trois fois supérieures à celles des hommes.
Al-Shorafaa souligne que les hommes ont monopolisé l’écriture des livres de jurisprudence, et que les lois sur le statut personnel dans les sociétés arabes ont été basées sur ces livres, en violation de la loi divine. Ils ont ignoré tous les droits des femmes avec tyrannie et égoïsme, afin de servir leurs caprices personnels et leurs désirs de dominer et d’humilier les femmes, de sorte que leur rôle se limite à donner naissance, élever des enfants et servir à la maison.
Les juristes ont franchi les limites fixées dans la législation divine qui a rendu justice aux femmes et ont établi des décisions comme un bouclier pour protéger leurs droits. Les femmes ont été lésées pendant des siècles lorsque le Coran et sa législation, qui assurent la justice pour la famille, les hommes et les femmes, et les conjoints, ont été abandonnés.
C’est pourquoi le penseur Ali Al-Shorafaa appelle à la nécessité de réinterpréter le Coran en fonction de l’époque actuelle et de s’éloigner de ce qui a été écrit et nous est parvenu de l’héritage, qui contient de nombreuses choses qui ne concordent pas avec les versets contenus dans le Livre de Dieu, et de le réinterpréter à la lumière des valeurs humaines universelles récemment émergées, afin de renforcer les droits des femmes dans les conventions et les traités internationaux, et de renforcer l’engagement des sociétés et des gouvernements à réaliser l’égalité des sexes et à améliorer la vie des femmes dans le monde entier.